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Buenos Aires

Posted by Saboly on 29 novembre 2017 in Amérique du Sud, Argentine, Buenos Aires, Voyages |

Buenos Aires

Me voilà en Argentine ! Après un vol très agréable,  nous nous posons à Ezeiza,  l’aéroport international,  à 8h00, heure locale. La température est de 22 degrés et le soleil brille. Je prends un bus « Tiendra Leon », certes plus cher que le collectif mais il ne me faut qu’une heure pour arriver au terminal Retiro.

Je ne vous ferai pas une description de Buenos Aires. C’est une immense ville, capitale de l’Argentine,  qui ne compte pas moins de 3 millions d’habitants.  Certaines avenues sont si larges (2×6 voies) qu’il est impossible de traverser le temps du signal. Je ne vous cache pas que je n’aime pas les grandes villes aussi je ne vous donnerai que les incontournables, à mon sens, à voir ou à faire. J’y avais réservé 6 nuits mais honnêtement,  si c’était à refaire,  je n’en passerai que 3 ou 4. Je reconnais que si vous êtes du genre à sortir le soir, vous pouvez largement compter une semaine pour découvrir cette ville, animée autant le jour que la nuit.

Le premier jour, j’ai visité le centre, Plazza de Mayo, l’obélisque et tout le micro centre. Puis je me suis dirigée vers Puerto Madero. Jusqu’en 1916, c’était un des endroits préférés des « porteños », les habitants de Buenos Aires,  pour venir s’y baigner. C’était en fait le Balneario municipal.

Puente de la mujer

Ce n’est qu’en 1989, que tout le quartier fût réaménagé. Les anciens entrepôts se transformèrent en restaurants et le « Puente de la Mujer » fut construit. C’est un pont piétonnier, mais tournant afin de permettre le passage des voiliers et il a été construit par un architecte espagnol, Santiago Calatrava.

Une goélette 3 mâts est aménagée en musée naval.

Puerto Madero est un endroit vraiment agréable . De l’autre côté du pont, il y a une réserve écologique,  véritable poumon vert de Buenos Aires. De nombreux joggeurs, erreur… cyclistes profitent des sentiers aménagés. J’apprécie vraiment ce quartier. Je regagne mon logement par le quartier San Telmo.

Mes premières impressions de Buenos Aires sont que c’est une grande ville qui ne se différencie guère des autres capitales. Par contre, les Porteños sont très aimables. La vie n’est pas moins chère qu’en Europe. Il y a beaucoup d’espaces verts et de pistes cyclables.

Le lendemain,  je visite le quartier de Palermo. Je n’y trouve rien d’extraordinaire, si ce n’est le jardin botanique qui mérite une visite. L’entrée est gratuite et tous les continents sont représentés.  C’est le printemps et de délicieuses fragrances chatouillent mes narines. Tous les jacarandas sont en fleurs et ornent de nombreuses avenues. C’est magnifique !

Je reprends le métro et m’arrête pour voir le Teatro Colon. Il à été entièrement rénové mais je ne visite pas l’intérieur car je trouve l’entrée trop chère.

Le lendemain, j’ai envie de prendre l’air et je vais à Retiro prendre un train afin de me rendre à Tigre. Petite astuce,  à Buenos Aires, il faut acheter une carte »Sube ». Elle coûte 25 pesos, est rechargeable et sert à prendre métro,  bus et même le train.

Après 35 minutes de train, j’arrive à Tigre. Je me dirige vers l’embarcadère fluvial pour prendre la lancha collective afin de découvrir le Rio. En fait, il y a aussi la possibilité de prendre un tour avec une découverte du Rio et un trajet en bus dans la ville qui est très bien. Moi, je préfère prendre la lancha collective mais l’autre option est très intéressante aussi.

Je me croirais presque au Rio Dulce… En 35 minutes, nous allons jusqu’à Tres Boccas.  Je m’attendais à une lancha ouverte mais elle a des vitres et est bien protégée des embruns et des intempéries. Le capitaine s’arrête pour déposer les gens sur leur ponton à grands coups de marche avant et de marche arrière. Une fois arrivés à Tres Boccas,  quelle tranquillité ! Je laisse un groupe de français aller directement au restaurant et je vais me promener. Seul le chant des oiseaux m’accompagne.

Je rejoins ensuite le seul restaurant ouvert pour, moi aussi, me restaurer. Le cadre est parfait, la nourriture aussi. Je profite pleinement de l’instant présent.

Au retour, la première lancha qui arrive est celle des écoliers. C’est drôle de voir ces petits bouts de choux avec leur gilet de sauvetage. Les mamans attendent sur le quai. Ici, pas de bus, tout se passe sur l’eau. La vie est rythmée par le passage des bateaux. C’est un endroit reposant.

Une fois à terre, je vais jusqu’au Puerto de Las Frutas. Aujourd’hui, il n’en a plus que le nom et abrite un très beau marché artisanal. Ça sent le bois, le cuir. Autrefois, c’était le plus grand port et tous les bateaux arrivaient ici, chargés de fruits et de légumes.

Je retourne ensuite prendre un train pour rentrer à Buenos Aires. Le choc est dur en arrivant. Il y a beaucoup de monde. Les gens sortent du travail, le métro est bondé. Je retrouve avec plaisir la tranquillité de l’appartement.

Pour commencer ce 4 ème jour, je vais réserver un billet de bus pour Puerto Madryn. J’ai de la chance, il y a des promotions. Le semi-cama est à moitié prix. Certes, c’est sur l’arrière du bus mais en haut. Je vous dirai si cela en valait la peine car il y a vingt heures de trajet…

Je me rends ensuite à pied jusqu’à la Place des Nations Unies admirer la « Floralis Generica ». Cette sculpture, en mouvement, fut la première construite dans le pays, en 2002. Elle mesure 23 mètres de haut et pèse 18 tonnes. Grâce à un système de précision mécanique de haute technologie,  chacun de ses pétales s’ouvre aux premiers rayons du soleil et se ferme le soir. Posée sur une étendue d’eau,  elle offre de magnifiques reflets.

Je me dirige ensuite vers le quartier de Recoleta. Son cimetière est réputé, comme celui du Père Lachaise à Paris, mais personnellement,  je ne le visite pas. Je ne suis pas du tout attirée par ce genre d’endroit. Bien sûr,  il renferme la tombe d’Eva Peron, « Evita », célèbre femme politique, actrice et philanthrope.

Je découvre, dans les allées du quartier,  une feria artisanale. Feria , c’est un marché. Je vois de très belles choses et c’est un endroit où je reviendrai peut être faire des achats à la fin de mon séjour.

Je vais ensuite prendre le métro pour aller jusqu’à Constitution,  quartier très éloigné de Recoleta mais qui abrite un musée d’histoire nationale. J’ai envie de le visiter car cela permet de mieux comprendre le pays où l’on est.

Je ne regrette pas ma visite. L’entrée est gratuite et j’ai la chance d’arriver au départ d’une visite guidée. J’apprends beaucoup de choses très intéressantes.

Au sous sol, sont exposées les oeuvres d’une artiste et je trouve ces pages de vie à mon goût.

Je reviens à pied et me pose Plazza Dorrego pour boire une bière. C’est une place très animée. Tout d’abord,  un guitariste joue du jazz, puis ensuite, j’ai la chance de voir ma première démonstrationde tango.

Le top!

Le soir, je n’ai pas trop envie de sortir. Non par peur d’insécurité parce que franchement,  je ne ressens vraiment aucune crainte ici, mais juste parce que l’appartement est un peu loin des endroits animés de la capitale.

Nous sommes dimanche et lorsque je sors, la ville me semble endormie. La circulation est très fluide et c’est très agréable. Je me dirige vers le quartier de San Telmo dont la feria est réputée le dimanche. C’est un immense marché,  principalement d’antiquaires et c’est incroyable les objets qui s’y trouvent. Il y a également beaucoup d’artisans.

En m’installant à la terrasse d’un bar pour boire un café, je rencontre la Mafalda, petite fille qui est l’héroïne d’une bande dessinée, célèbre ici.

Je vais jusqu’à le Plazza Mayo, avec l’intention de visiter la Casa Rosada qui ne peut se faire que le dimanche. Manque de chance, il faut réserver sur internet. Je vais donc vers Puerto Madero, qui est mon quartier préféré et je m’offre un bon steak dans un restaurant au bord de l’eau. Un vrai régal et un service parfait. Le serveur est très aimable et nous discutons ensemble un moment.

Un petit tour pour voir le « Puente de la Mujer » qui est une oeuvre emblématique ici. Il représente un couple dansant le tango. C’est le pont piétonnier, mais tournant, dont j’ai parlé plus haut.

 

En remontant par la rue de la Défense,  j’entends de la musique cubaine. Elle vient d’une taverne, en plein air. Je m’installe et déguste une bière artisanale en l’écoutant. Plus loin,  Plazza Dorrego, j’ai la chance de voir à nouveau une démonstration de tango.

Prochaine étape,  Puerto Madryn…

 

 

 

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4 Comments

  • VAISSIERE dit :

    Super Cathy, ton récit est très intéressant. Profite bien de ton séjour
    Bisous
    Brigitte

  • Cayol dit :

    Très beau heureuse que tu es repris l écriture. Fais nous encore voyager.bi

    Des bisous ma soeurette.

  • SCHNECK dit :

    Buenos dias Cathy,

    je suis content de lire ton récit et de voir que ton voyage se passe bien. Il doit être des plus enrichissants et le dépaysement assuré. Il est parfois bon de connaître d’autres pays pour pouvoir comparer avec ce que nous avons chez nous.
    Bonne continuation et continue de nous faire rêver par tes récits.
    22°! quelle différence avec nos températures actuelles. Cette nuit, il a même neigé sur notre belle Provence. Il ne fait pas chaud et la météo nous annonce le mistral pour cet après midi. Grrr!!!
    Grosses bises et au plaisir de te lire.

  • MARYSE dit :

    HOLA!
    Contente de te savoir ‘sur la route’, ton foyer préféré, et merci pour ce beau récit : le Floralis Genérica…je ne savais même pas que çà existait!
    Tu as toujours les yeux grands ouverts sur la beauté du monde et tu fais super bien passer ce regard, de plus ta narration est parfaite, on découvre avec toi!
    Beau voyage ma Cathy, réalise bien ton rêve de découverte de ce pays mais attention au gauchos quand-même, ils ne dansent peut-être pas le tango mais ont certainement beaucoup d’autres attraits!
    BISES

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