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El Chalten

Posted by Saboly on 19 décembre 2017 in Amérique du Sud, Argentine, El Chalten, El Chalten, Voyages |

Le 13 décembre, je démonte la tente puis refais le sac. Ce n’est pas aussi facile que de l’écrire, mais bon… La nuit a été fraîche, mais le soleil brille et vers 8h00, je quitte le camping « Amsa » d’El Calafate.
J’ai décidé de faire du stop pour aller à El Chalten. Je vais jusqu’à la sortie de la ville, environ à 3 km du centre près de l’ancien poste de police. Je pose mon sac et n’attends guère plus de 5 minutes pour que la première voiture me prenne et me dépose 18 kilomètres plus loin, au croisement de l’aéroport. Moins de 5 minutes plus tard, un camion me prend jusqu’au croisement de la mythique « ruta 40 » (équivalente à la 66 aux États Unis). Il me suffit de traverser et de me mettre du bon côté pour que deux Australiens me prennent jusqu’à destination. Mieux, ce n’est pas possible !
Nous arrivons à El Chalten vers 13h00 et ils me déposent au centre. Je trouve l’hôtel « El refugio », pose mon sac et vais découvrir un des sentiers, celui du « Chorillo del Salto » à 3,5 kilomètres environ. Il fait très beau, la température est agréable, mais le vent souffle très fort. Pour l’aller, je l’ai en face et parfois, je suis obligée de me tenir sur mes bâtons pour ne pas tomber. Au bout d’un kilomètre environ, le sentier est beaucoup plus protégé et la promenade devient beaucoup plus tranquille. La piste traverse des bois puis la route, car il y a la possibilité de s’arrêter à 200m pour les gens qui ne peuvent ou ne veulent pas marcher beaucoup. Bien sûr, il y a un peu de monde mais c’est tout de même joli.
Je fais le retour en une demi heure. Le temps est en train de changer et de gros nuages se profilent à l’horizon. Je comptais aller jusqu’aux miradors, mais je vais faire des courses et rentre à l’hôtel. Ce soir, je me prépare un « lomo » avec des légumes. La viande est vraiment goûteuse et je me régale.
Malheureusement, le lendemain la pluie est au rendez- vous… C’est la première fois depuis mon arrivée en Argentine. Les prévisions pour les jours à venir ne sont pas bonnes. Le baromètre fait une chute.
J’en profite pour lire et me reposer. Après le repas, la pluie cesse. Je vais au centre des visiteurs, au Parc National des Glaciers, pour visiter un petit musée très bien agencé qui retrace les ascensions des premiers alpinistes. Je découvre que c’est Lionel Terray, un Français, qui a effectué la première du Fitz Roy. Je parcours ensuite les sentiers conduisant au Mirador des Aigles (que je ne vois pas) et celui des Condors que j’ai la chance de voir. En montant, j’en vois deux et en redescendant, j’en vois quatre, dont deux me permettent de les immortaliser. Par bonheur, en arrivant au sommet, presque un rayon de soleil se profile et j’aperçois le Fitz Roy, très enneigé. La nuit dernière, la pluie au village s’est transformée en neige sur les sommets. L’avantage de ce temps maussade est que je ne croise presque personne sur ces chemins pourtant assez fréquentés parce que faciles d’accès. Je profite donc pleinement de ces étendues sauvages peuplées d’oiseaux et apprécie la tranquillité qui se dégage de ces lieux.
Vers 17h30, la pluie revient et je rentre.
Le 15 décembre, le temps ne s’est pas arrangé. Il pleut à seaux. Je prends la décision d’aller au terminal voir s’il y a des places disponibles pour Los Antiguos, passage obligé pour Esquel. Je n’avais pas prévu de m’y arrêter mais comme le mauvais temps persiste, que M. Fitz Roy fait le difficile et que je ne suis pas en vacances pour m’embêter, je m’en vais. Des places sont disponibles et je prends mon billet.
Départ 19h30, ce soir. Tant pis, j’aurais aimé profiter un peu plus des superbes (s’il fait beau !) randonnées qu’El Chalten offre, mais là météo est un facteur que l’on ne maîtrise pas, alors je file plus haut pour retrouver chaleur et soleil.

Le Fitz Roy

Je vais suivre un sentier de grande randonnée que peu de gens connaissent et sur lequel, j’en suis sûre, les paysages seront magnifiques.

 

 

 

 

 

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2 Comments

  • MARYSE dit :

    Salut Cathy!
    ‘El condor passa’ …je suis sûre que tu as pensé à ce morceau (que j’adore, surtout joué à la flûte de Pan!) et,
    ‘como de costumbre ‘, c’est magnifique!
    Petite chanceuse qui a le bonheur de trouver des Australiens motorisés en Amérique du Sud!!
    AH!AH! toi tu AS APPRIS pour Lionel Terray….moi je savais! (oups!: Google me l’avait dit !… pas toujours la même qui passe pour une ignare!)
    J’espère que tu as le soleil, pas trop chaud non plus, ce soleil que tu nous mets dans le coeur avec tes beaux récits.
    BISES , sois prudente!

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