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Coron ou l’île de Busuangua

Posted by Saboly on 17 janvier 2019 in Asie, Philippines, Voyages |

Le ferry rapide…

Je quitte l’hôtel à 4 h 30 car il faut que je sois au port à 5 h, une heure avant l’embarquement. Je trouve facilement un tricycle qui m’y dépose.
Le ferry rapide quitte le port à  6 h, le jour a fait place à la nuit. C’est un vieux bateau et les sièges sont un peu défoncés. J’ai prévu de quoi me couvrir, car en général, la climatisation est toujours à fond, sauf que cette fois, elle ne fonctionne pas. Alors, je vous laisse imaginer, une centaine de personnes dans un espace clos, au bout d’un moment, il fait vraiment chaud ! Rajoutez à cela le bateau qui parfois se soulève, car quelquefois les vagues sont hautes, puis les gens qui commencent à se sentir mal, en effet ça bouge beaucoup, et l’employé qui distribue des sacs en plastique… et vous aurez l’ambiance… je vois très bien Guy…
Enfin, on peut ouvrir un peu un hublot et de suite, cela va mieux. A 11 h, nous accostons et je récupère mon sac.
Nous sommes sur l’île de Busuangua, souvent nommée à tort, Coron.
Je prends un tricycle et vais à « Coron voyage ghesthouse » où j’ai réservé. C’est propre et un peu excentré de la ville.
Coron est une ville banale comme la plupart des villes philippines. On ne peut pas louper les agences proposant le hopping islands (soit une journée d’excursion en bateau d’île en île) ou les clubs de plongée qui se disputent les vitrines. Je ne sais pas encore trop ce que je vais faire ; la tournée des spots de snorkeling, même si elle est presque incontournable, ne me tente pas. Si vous êtes intéressé, vous trouverez plusieurs blogs traitant le sujet. J’ai testé à Port Barton et j’ai eu la chance d’être sur un bateau où nous étions peu nombreux. Coron est réputé pour ses plongées et notamment ses épaves datant de la dernière guerre avec les Japonais mais pas de chance, le vent s’est vraiment levé et cela ne me tente pas, bien que le club de plongée français soit très sympathique.

Du mont Tapyas

Pour ce premier jour, je monte au mont Tapyas, admirer le coucher du soleil. Il y a 720 marches pour arriver au sommet . Tout en haut de la colline, le nom de la ville est écrit, en grandes lettres blanches.
Finalement, je loue un scooter et pars à la découverte de l’île car elle est grande.
Aujourd’hui, la route est bétonnée et avec la location des scooters, les habitants ne sont plus surpris de voir des touristes. Mon premier arrêt est à Conception.

La cascade de Conception

C’est un gros village avec des cascades et plusieurs ghesthouses. La route ne longe pas le bord de mer et il est vraiment difficile de trouver un endroit près de l’eau. L’île est assez montagneuse. Ça monte et descend souvent. Je traverse le village de Busuangua et vais tout au bout de la route. C’est un lieu d’où part un safari, apparemment…

Quelques bangkas

Je fais quelques photos, en profite pour acheter de l’eau et faire une pause. J’hésite à revenir par une autre route mais finalement opte pour la même car l’autre semble un peu « galère ». J’essaie vainement de trouver une plage, pourtant indiquée sur la carte.
En rentrant, je suis fatiguée et après la douche, je m’assoupis sur mon lit.
Je vais ensuite à Coron pour souper.
Le lendemain, je garde le scooter et vais cette fois de l’autre côté. Là, la route n’est pas asphaltée et il faut slalomer pour éviter cailloux et ornières.

Les sources d’eau chaude

Mon premier arrêt est aux sources chaudes. Il n’y a encore personne et l’eau est à 38. J’y reste un peu, nage dans le bassin puis me laisse sécher, un peu à l’abri du soleil qui chauffe bien. Le site a été aménagé et c’est reposant. Je ne regrette pas de ne pas être sortie en mer car le vent souffle fort et les moutons couvrent la surface de l’eau. Je profite de l’endroit et n’en repars qu’en fin de matinée. Je reprends le chemin jusqu’à une plage, oui oui, il y en a quand même ! Je ne fais que regarder car l’endroit est payant. Plus loin, je trouve une plage plus grande et plus belle, mais payante aussi !
Du coup, je retourne sur Coron pour aller me restaurer. Je profite de l’après midi pour préparer mes articles et la suite de mon voyage. Ce matin, après avoir déjeuné et fait quelques courses, je repars à l’aventure avec mon scooter. On m’a conseillé d’aller voir la plage de Marcillac.

Enfin, Marcillac

Et c’est reparti pour un tour sur les pistes. Je découvre des endroits superbes et je ne croise pas beaucoup de monde. Parfois, je me demande où je suis mais heureusement Maps.me est là… Je reconnais que, par moment, j’espère juste que je ne vais ni crever, ni tomber en panne. Il y a des endroits pas très faciles à passer et l’inconvénient, avec un scooter, c’est que, lorsque l’on freine beaucoup dans une descente, il passe en roue libre.

Vue sur la plage

Finalement, j’arrive sur la plage. C’est magnifique, sauvage et il n’y a personne. Je prends un bain mais la hauteur d’eau est juste, et je m’installe à l’ombre. Le vent souffle et vers 14 h, je remballe mes affaires car je commence à manger du sable.

La plage de Marcillac

Je ne rentre pas par la même route ; j’en ai trouvé une asphaltée après quelques kilomètres de piste. Une bonne douche me dépoussière, j’en ai bien besoin.
Cette dernière journée passée à Coron m’a permis de découvrir une partie un peu secrète de cette ‘île et j’ai beaucoup apprécié. A Marcillac, il y a une école, une église et des enfants aux sourires éclatants qui disent tous bonjour et veulent faire un »check » (cette altrernative à la poignée de mains) lorsque tu passes…
Demain, direction Mindoro pour une nouvelle île.

 

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